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Améliorer la conservation de la faune sauvage dans plusieurs États : principales conclusions et orientations futures
Une étude approfondie révèle des stratégies clés pour améliorer la coordination multi-états pour la conservation des espèces en péril aux États-Unis

Washington, DC, 17 septembre 2024 — A nouvelle étude révolutionnaire souligne l'importance des efforts coordonnés au-delà des frontières des États pour conserver les espèces en péril. L'étude, fruit d'une collaboration entre NatureServe, le US Fish & Wildlife Service et la National Wildlife Federation, a été publiée dans la revue Science et pratique de la conservation, fournit un examen complet et transfrontalier des espèces ayant le plus grand besoin de conservation telles que désignées dans la dernière série de plans d'action pour la faune sauvage des États (SWAP), et propose des recommandations concrètes pour améliorer ces efforts dans les prochaines révisions des SWAP qui doivent être achevées au cours des deux prochaines années.

Comprendre les SWAP et leur impact

Les plans d’action nationaux pour la faune sauvage jouent un rôle essentiel dans l’orientation des efforts de conservation aux États-Unis depuis 2005. Ces plans, qui comprennent des listes d’espèces ayant le plus grand besoin de conservation (SGCN), décrivent les stratégies de protection des espèces et des habitats au sein de chaque État. Cette analyse récente examine les premiers plans SWAP révisés, qui ont été achevés vers 2015, et met en évidence les progrès significatifs réalisés en matière de conservation multi-États.

Principales conclusions

  1. Succès de la conservation transfrontalière : l’étude révèle que de nombreux États s’attaquent déjà à un ensemble commun de groupes de vertébrés et d’invertébrés, y compris les espèces les plus menacées de ces groupes. Il est important de noter que les États ne donnent pas la priorité aux espèces endémiques par rapport aux espèces non endémiques, garantissant ainsi que la plupart des espèces menacées partagées avec les États voisins soient incluses dans les plans de conservation sur l’ensemble de leur aire de répartition aux États-Unis.
  2. Coordination régionale : Un effort coordonné entre les États du nord-est a permis d'établir une liste commune de SGCN en plus de leurs listes propres à chaque État. La plupart des régions des États-Unis disposent d'associations régionales pour faciliter la coordination multi-États des SGCN. 
  3. Variation dans l'inclusion des taxons : l'étude a révélé une variabilité significative dans le nombre de taxons inclus dans les listes SGCN selon les États, avec une différence de 23 fois entre l'État avec le moins de taxons (Montana avec 47) et l'État avec le plus de taxons (Floride avec 1,121 XNUMX). 
  4. Variation des niveaux de risque : la plupart des taxons SGCN sont en danger dans les États où ils sont répertoriés ; cependant, plus de la moitié de tous les SGCN de tous les États ne sont pas considérés comme menacés à l'échelle mondiale. Ce résultat souligne l'importance de la coordination régionale pour prioriser et atteindre les objectifs de conservation du paysage.
  5. Groupes taxonomiques sous-représentés : Il existe des lacunes dans l’inclusion de certains groupes d’invertébrés (tels que les abeilles, les crevettes d’eau douce et les insectes aquatiques) et de plantes dans les listes du SGCN, ce qui souligne la nécessité d’une couverture plus complète de ces taxons dans les futures révisions.
  6. Données sur l'état de conservation et la répartition : L'accès à des données précises et actualisées sur l'état de conservation et la répartition est essentiel pour élaborer des listes SGCN efficaces. Une meilleure disponibilité des données favoriserait des efforts de conservation plus cohérents et coordonnés entre les États.
Un oiseau rouge aux ailes noires se repose sur le sol de la forêt

Tangara écarlate (Piranga olivacea). Statut mondial de NatureServe : sécurisé (G5). Photo de N. Lewis/NPS.

Défis et recommandations

Si les résultats sont encourageants, l’étude identifie plusieurs défis à relever pour parvenir à une coordination efficace entre les États. Il s’agit notamment des différences dans les procédures administratives, les plateformes technologiques en matière de biodiversité et les normes taxonomiques. Pour relever ces défis, l’étude propose cinq recommandations clés :

  1. Améliorer l’accessibilité des données : rendre les données fondamentales sur la taxonomie, la distribution à l’échelle de l’aire de répartition et l’état de conservation facilement accessibles aux agences d’État pour soutenir la gestion régionale des espèces.
  2. Élargir la couverture taxonomique : augmenter l’inclusion des taxons sous-représentés tels que les plantes, les escargots, les crevettes d’eau douce et les insectes d’eau douce dans les listes du SGCN.
  3. Soutenir la collaboration entre les agences : Encourager la collaboration entre les agences pour garantir une couverture complète des taxons et des actions de conservation efficaces.
  4. Mettre à jour les évaluations de l’état de conservation : Maintenir les évaluations à jour pour faciliter des réponses rapides aux nouveaux besoins de conservation.
  5. Obtenir un financement pour la coopération interétatique : obtenir un financement supplémentaire pour les efforts de conservation interétatiques sans réduire les budgets des États pour la conservation du SGCN.
Une mouche à motifs bruns pose sur un arbre

Phrygane jaune du Nord (Clistoronia flavicollis). NatureServe Statut mondial : Vulnérable (G3). Photo de Paul Norwood (iNaturalist.org).

L’étude souligne l’importance de plans d’action robustes à l’échelle des États, qui reflètent collectivement les priorités mondiales et nationales en matière de conservation tout en répondant aux besoins locaux. En mettant en œuvre les recommandations, les futures révisions du SWAP peuvent encore améliorer la coordination entre les États, assurer la conservation efficace des espèces en péril au-delà des frontières des États et éviter la nécessité de mesures de conservation drastiques telles que l’inscription sur la liste de la loi sur les espèces en voie de disparition.

Pour consulter l'article en ligne, visitez : Une perspective de conservation du paysage des espèces d'État ayant le plus grand besoin de conservation

Pour voir le contenu multimédia, visitez : Dossier multimédia

Devis

« Les espèces ne connaissent pas les frontières nationales et doivent être gérées à l'échelle de leur aire de répartition », a déclaré le Dr Bruce Young, auteur correspondant de l'étude. « Nos résultats démontrent que des priorités de conservation communes sont déjà en place pour de nombreuses espèces et qu'une meilleure coordination nous permettrait d'obtenir des résultats encore plus satisfaisants en matière de conservation. »

« La désignation des espèces ayant le plus besoin de conservation est un outil important dans la boîte à outils nationale de conservation », a déclaré l’auteur principal, le Dr Healy Hamilton. « Cette première analyse transfrontalière du SGCN révèle une base solide pour une gestion partagée de la biodiversité et souligne la nécessité de données précises et complètes sur la taxonomie, la répartition et l’état de conservation des espèces. »

« Depuis 2005, les plans d’action nationaux pour la faune sauvage ont servi de modèle pour la conservation de la biodiversité aux États-Unis », a déclaré John Kanter, co-auteur de l’étude. « Ces plans identifient des mesures spécifiques pour rétablir les espèces en péril et soutenir les populations saines d’autres espèces. Le financement du Recovering America’s Wildlife Act, un projet de loi bipartisan du Sénat, permettrait d’investir 1.4 milliard de dollars pour améliorer et mettre en œuvre ces plans fondés sur la science. »

Une délicate orchidée blanche est suspendue à un arbre

Orchidée fantôme (Dendrophylax lindenii). Statut mondial de NatureServe : en péril critique (G1). Photo de Ryan Horvath (iNaturalist.org).

À propos de NatureServe

Depuis 50 ans, NatureServe est la source faisant autorité de données sur la biodiversité dans toute l'Amérique du Nord. Pour protéger la biodiversité menacée, NatureServe travaille avec plus de 60 organisations et plus de 1,000 100,000 scientifiques en conservation aux États-Unis et au Canada pour collecter, analyser et fournir des informations standardisées sur la biodiversité, fournissant des données spatiales complètes pour répondre aux besoins de réglementation et de conservation. NatureServe et ses partenaires du réseau développent et gèrent des données sur plus de XNUMX XNUMX espèces et écosystèmes, répondant à des questions fondamentales sur ce qui existe, où on le trouve et comment il évolue. Visite www.natureserve.org pour en savoir plus.

Contact :

Allison Kenlan
NatureServe
Allison_Kenlan@NatureServe.org
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